Les maisons de la rue Jean-Baptiste Dumont, maire de 1876 à 1878, avaient été construites par M. William Buddicom pour loger son personnel anglais de maîtrise et d’encadrement des chemins de fer.
Comme les deux tiers de Sotteville, cette rue a subi les bombardements de la nuit du 18 au 19 avril 1944.
Voici deux photos prises très peu de temps après cette terrible nuit.
Une vue actuelle sous le même angle est appairée à chacune, puis un montage rephotographique mêlant les deux photos est ajouté…
Malheureusement, les deux maisons sur le bord droit de cette deuxième photo ont de nouveau été détruites dans la nuit du 16 au 17 avril 2022, suite à l’incendie de voitures qui s’est propagé au compteur de gaz.
Sotteville au fil du temps... 
Bravo , très intéressant , j ‘ai passé ma jeunesse rue Dumont ( 1955-1975) et je connais bien ces maisons !!
Encore BRAVO Monsieur LAURENT pour ce reportage. J’ai revu le petit « logement 2 pièces » où ma grand-mère paternelle résidait dans les années 1960-1970. Elle y exerçait la couture sur sa vieille machine Singer, à pédale. WOUAH
Bonjour
C est madame Aernout qui a fait ma robe de mariée en… 1961
Ma sœur était amie avec sa petite fille Michele dont les parents habitaient près de chez nous , nous étions au numéro 16
Merci de votre témoignage
Je me nommais Renée Poussard, j’avais 3ans et 5 mois le 19 avril 1944
Nous habitions alors rue Ledru Rollin, j’ai été enfouie sous la maison, seul un petit ruban m’a sauvé la vie, c’est qui a permis à mon papa de me repérer
Mon frère Gérard Poussard n’a pas eu cette chance, il est mort étouffé sous la terre et le décombres.
J’ai 82 ans maintenant et n’en suis pas encore remise. je pense énormément à l’Ukraine bien entendu.
Comme vous madame Poussard, dès que j’ai vu les décombres de l’Ukraine, j’ai pensé à Sotteville. J’ai 85 ans, mes parents habitaient 80 rue Victor Hugo et mes grands-parents 45 rue Benjamin Franklin ,(tous à la SNCF) leurs deux maisons détruites. En réaction à votre article et vos photos : merci monsieur LAURENT. C’est dans ce cinéma que Maman m’emmenait voir les films de Shirley Temple
Merci pour votre émouvant témoignage, à la fois beau et triste…
Laurent