Nous avons vu il y a quelques mois, la transition entre le manoir de St Yon et l’actuel Centre Hospitalier du Rouvray d’un point de vue général. Aujourd’hui, ce sont des photos des bâtiments intérieurs qui sont publiées, même si les bombardements de la seconde guerre mondiale, puis les modifications successives nous empêchent de les mettre en parallèle avec des photos actuelles, puisqu’ils ont tous disparus.

Rappelons tout d’abord que l’asile « Quatre-Mares » a été construit à partir de 1845 sur Sotteville-lès-Rouen, il était destiné aux hommes. Accolé, mais sur la commune de Saint Étienne du Rouvray, l’asile « Saint-Yon » a ensuite été construit à partir de 1875, il était destiné aux femmes. À partir de la fin du XIXème siècle, ces deux asiles départementaux ont été gérés conjointement, puis officiellement fusionnés en 1920. Après moult changements de noms, l’appellation actuelle est « Centre Hospitalier du Rouvray ».

Promenons-nous dans l’hospice d’avant-guerre :

L’église de l’asile de Quatre-Mares et la chapelle de Saint Yon (construite en 1879) permettaient des manifestations artistiques données par les malades :

Les « services économiques » regroupaient les installations nécessaires à la vie en autarcie. Elles étaient communes aux deux asiles et se situaient sur la limite.

Le château d’eau de 11 mètres de haut pompait l’eau à 25 mètres de profondeur à l’aide, dans un premier temps, d’un moulin à vent :

Une ferme, une porcherie, une étable de 15 vaches, une écurie, une basse-cour, des jardins potagers, des vergers, des prés pour les bestiaux…

Une buanderie, une boucherie, une boulangerie, une brasserie, une laiterie…

Et puis, il y avait des installations culturelles et sportives : un théâtre, une salle de musique, une piscine et un gymnase dont la façade est encore visible :

Merci au Centre Hospitalier du Rouvray qui a fourni ce plan datant de 1874. Vous pouvez l’agrandir pour l’examiner de plus près :