Au lendemain de la seconde guerre mondiale, des milliers de sottevillais sont toujours logés dans des baraquements provisoires, dont on peut voir une cité (composée de quarante « maisons Subra ») tout en haut de la première photo.
Les bombardements ayant anéanti 70 % de Sotteville-lès-Rouen, de nouvelles habitations définitives sont nécessaires. C’est ainsi qu’a été créé la Zone Verte sur l’emplacement de l’ancien centre-ville, mais la reconstruction de la ville passe aussi par la création de quartiers plus extérieurs comme « Ferdinand Buisson » juste à la limite de Saint Etienne du Rouvray (marquée par la rue du Dr Gallouen).
Sur la photo prise vers 1952, on constate que le quartier a d’abord été contenu dans un rectangle délimité par les rues du Dr Gallouen et Jules Guesdes. Son architecture mixte comprend immeubles et pavillons. Il s’est par la suite étendu (y compris sur l’ancienne cité provisoire) comme en témoigne la vue récente Google Earth cadrée sous le même angle.
Pour se repérer sur les photos anciennes, ce petit plan restreint aux limites du chantier montre en bordeaux les deux immeubles qui sont presque construits et en saumon ceux qui sont à peine sortis de terre :
Grâce à ce deuxième avant/après pris sous autre un angle, on remarque bien que le quartier Buisson a été créé de toutes pièces dans les pleines de M. Mény (important propriétaire terrien de Sotteville). L’urbanisation de celles-ci s’est ensuite poursuivie de part et d’autre :
Sur ce plan de situation, le chantier vu sur les photos d’époque est repéré par le rectangle :
devant la salle de sports Ferdinand Buisson, il y a plusieurs grosses pierres. Je me suis toujours demander pourquoi?
COMMENTAIRE FACEBOOK :
Lucien Cassin ► A l’époque c’était Sotteville extension le terrain de SER à été légué à Sotteville pour 99 ans