La transformation de la rue Béranger (carrefour Dubois/Cavaignac)…

Vincent Brossard nous envoie une photo de 1953 et nous offre son témoignage au sujet de la transformation du carrefour des rues Béranger et Cavaignac.

Il y a quelques temps, il nous proposait déjà une vue avant/après dans l’autre sens à ce même carrefour : Percement de la rue Célestin Dubois

Merci à Vincent pour ses souvenirs d’enfance (vous êtes d’ailleurs tous invités à envoyer les vôtres) :
La photo date de 1953, elle fut prise depuis notre ancien jardin (rue C. Dubois actuelle). Les maisons de l’arrière plan étaient situées rue Béranger, avant le percement du prolongement de la rue G. Cavaignac.
Je me rappelle de leur démolition, au début des années 60.
Il me semble qu’il y avait un tout petit passage piéton sur la droite, par où j’allais à ma première école maternelle qui était à l’époque (en 64 approximativement) dans ce qui allait devenir la MJC puis la Maison pour Tous, rue André Chénier.
Quand ces maisons ont été démolies ma mère a été ravie d’avoir la vue sur Bonsecours grâce au nouveau dégagement… Mon père, lui, a été y récupérer des planches qui ont servi a divers bricolages dans la maison. A l’époque, il y avait moins de Casto ! mais il allait parfois se fournir “Aux forges de l’Ouest”. Il allait plus souvent dans une autre (petite) quincaillerie (dont le nom m’échappe) située approximativement au 19 rue Raspail.
Dans la même veine, il me sembla avoir pris le même passage, dans la même direction pour aller avec mes grands parents qui travaillaient à la SNCF à “l’économat”… C’était une sorte de magasin spécial SNCF (où il y avait parfois des jouets, d’où mon intérêt à l’époque).
De la même époque, je me rappelle aussi du charbon livré par une charrette à cheval vers 63-64…
Bref, c’était le bon temps…
maisons de la rue béranger démolies pour percer rue cavaignac 1953 vincent Brossard Si nous nous plaçons au même endroit aujourd’hui (il n’y a plus de jardin car la rue C. Dubois a été percée et c’est de là que la photo a été prise) voici ce que cela donne, avec effectivement une vue sur Bonsecours : rue cavaignac et béranger Voici un plan d’ensemble pour mieux comprendre la situation (le rectangle rouge correspond aux maisons à l’arrière plan de la photo d’époque) : plan

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11 commentaires

  1. Passionnant ! Merci à Vincent Brossard pour ce témoignage. Je suis née en 1964, et petite, je me souviens moi aussi de l’économat de la SNCF et du magasin Les Forges de l’Ouest où allaient les parents.

  2. Petit frère de Vincent, né en 1963, je me souviens aussi de la charrette à cheval. Et du petit passage qui menait à la rue Victor Hugo . Je me souviens dans cette rue, d’une toute petite graineterie, dont je croyais à l’époque qu’elle était tenue par un certain M. Truffaut. 🙂
    La démolition des maisons, dont j’ai un souvenir lointain,a du se situer dans les années 66-68.
    Quant à la droguerie-quincaillerie de la rue de Raspail, dont je me souviens bien, je creuse, en vain pour le moment, mes souvenirs pour essayer de retrouver son nom.
    Puisqu’on est dans les commerces, entre la maison et le carrefour Béranger il y avait un salon de coiffure pour dames « Denyse », aux devantures souvent originales. Il y avait aussi un vieux cordonnier, M. Barray (oui, comme le boucher que j’évoque sur une autre page). Comme il était sourd, l’entrée d’un client dans sa boutique était signalée par une grosse lampe rouge. C’était un vrai cordonnier qui réparait les chaussures, les cartables… avec des machines qui semblaient ancestrales.

  3. Et pour finir avec les drogueries, il avait la grande droguerie Dauguet rue Garibaldi. Pour la situer exactement j’ai un doute : soit à la place de l’agence Manpower, à l’angle de la rue des frères Canton, soit à l’emplacement de l’auto-école, à l’angle de la rue Benoit Malon.
    Mais ceci nous éloigne un peu de la rue Béranger…

  4. Oui, ceci nous éloigne de la rue Béranger… J’aimerai dire qu’on en reparlera quand nous aborderons la rue Garibaldi, mais hélas les photos que je possède de cette rue ne datent pas de cette époque) mais je me souvient aussi de cette droguerie que je ne situe qu’a peu près aussi…
    Donc, petit message à tous : si vous possédez des photos des rues de Sotteville de cette époque très pauvre en photos (1970-2005 environ), elles sont les bienvenues !
    Merci !

  5. Dans cette rue Meme que j’ai grandit au 114 rue beranger qui etait Apres le bar tabac qui fait l’angle , des souvenirs aussi émouvant que triste me rapel mon enfances , mais comme ont dit le passé reste au passé

  6. Michel BROSSARD
    Surprise, c’est moi sur la photo qui doit être de 1953! Né en 1949, je suis avec mes parents (respectivement nés en 1920 pour mon père et 1924 pour ma mère) ; l’autre enfant est ma sœur née en 1947 (et décédée en 1991).
    Nous allions à l’école (dite libre, c’est à dire catholique) près du Bois de la garenne, à l’emplacement exact de la station de métro. C’était une ancienne bourgeoise baptisée, je crois, le Château Desmaretz.
    Dans la rue Béranger, à quelques dizaines de mètres, il y avait l’épicerie-café de Mme Dauchy. Nous devions passer devant pour aller chercher l’eau potable à la fontaine publique : beaucoup de maisons (avant 1955 sans doute) n’avaient effectivement pas l’eau à part celle de pluie récoltée dans des citernes. Ce qui veut dire bien sûr ni salle de bain ni machines à laver !

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