Dans la série des petits commerces disparus, Nicole Canu nous envoie la photo de la charcuterie de ses parents : « Elle date de 1956. Elle a été prise un dimanche car mes parents sont en blanc ! ».
La charcuterie Canu était située au 33 rue Marcel Lechevallier. Madame et monsieur Canu était établis ici de 1954 à 1992.
La maison existe toujours, mais ce n’est plus un commerce :
Sotteville au fil du temps... 
J’ai bien connu cette charcuterie, car mes parents habitaient à 100 mètres, au 43 rue Édison, et nous étions clients, bien évidemment. Je n’ai pas dû connaître la famille Canu car j’ai quitté Sotteville en 1954.
L’autre coin de la rue, qui s’appelait alors la rue Lumière prolongée, était occupé par une épicerie où j’allais faire les courses pendant la guerre. (Sur Street View, on voit que l’entrée, qui était dans l’angle de la maison, a été murée.)
J’ai bien plus de souvenirs de la boulangerie qui était 20 mètres plus haut, au numéro 37, et devant laquelle je « faisais la queue » pendant la guerre pour acheter notre ration de pain familiale. De temps en temps, le boulanger faisait des tout petits pains ronds et noirs avec de la farine intégrale qu’il vendait sans ticket. On se les disputait, et on les mangeait encore chauds, mais il n’y en avait pas pour tout le monde. Si on voulait en avoir, il fallait être dans les premiers et faire la queue pendant une bonne heure . La boulangerie n’existe plus également, mais la maison est toujours habitée.
C’était la boulangerie Petit dans les années 75-80 j’avais de 5 à 10 ans.
Je n’ai malheureusement pas de photo de ces deux autres petits commerces disparus, mais si par hasard quelqu’un en avait j’aimerais ainsi raviver mes souvenirs.
Merci Bernard pour ce témoignage, et pour cet appel : effectivement, si vous avez d’anciennes photos de Sotteville, elles sont les bienvenues !
La bonne charcuterie de Mr et Mme Canu ! Mr Canu qui fumait encore l’andouille quand nous habitions rue Pierre Brossolette et qui la réservait à ses fidèles clients.
J’y allais enfant avec ma mère et je l’ai fréquenté Adulte jusqu’a sa fermeture.
Je n’ai jamais pu retrouver une qualité comparable
Ravie de savoir que la boutique, joliment transformée en habitation, n‘a pas quitté la famille.
Quel dommage la disparition de ces commerces artisanaux de quartier !
En face, l’épicerie de Mr Bretteville et un peu plus haut, la boulangerie avec sa dizaine de marches.
Nicole, je pense vous avoir déjà rencontré avec ma maman, Mme Berenger, je me souviens même avoir visité la maison.
Que de souvenirs !