A la limite des communes de Sotteville et de Petit-Quevilly, le Rond-Point des Bruyères est un nœud routier stratégique pour la rive gauche.
Avant de retracer (grâce à 6 photos) les différentes configurations qui lui ont été données au cours de ces dernières décennies, rappelons d’abord qu’un rond-point est une « Place circulaire ou semi-circulaire où convergent plusieurs allées, avenues ou rues » (Larousse). Donc la circulation n’y est pas forcément giratoire comme on dit souvent par abus de langage, mais c’est simplement une place ronde.
C’était le cas pour le Rond-Point des Bruyères avant qu’il ne soit aménagé : L’avenue des Canadiens traversait la place (circulaire) en tant qu’axe principal et formait un simple carrefour avec les autres rues. Pourtant c’était quand même déjà un « Rond-Point » (photo de 1951) :
En 1961, un carrefour giratoire (tel qu’on le connaît aujourd’hui) est aménagé. Notez qu’on bénéficie aussi d’une vue globale sur le Lycée des Bruyères (carré arboré et délimité par les bâtiments rouges) :
Mais, vers 1964, le plan de circulation semblait vouloir privilégier le Boulevard du 11 Novembre, car une voie dédiée traversait le terre-plein central :
Ce « court-circuitage » est renforcé par la construction en 1970 de l’autopont (ou « toboggan ») qui devait être provisoire :
Chose amusante, on constate sur cette photo de 1982 que l’autopont et la voie traversant le terre-plein ont coexisté alors qu’ils prenaient tous deux la même direction. Le tout associé au carrefour giratoire, cela semble un peu compliqué…
Après 20 ans de bons et loyaux services, le « toboggan » est démonté en 1990 et le rond-point a retrouvé son simple anneau giratoire de 1961.
Avant que le Rond-Point des Bruyères ne soit de nouveau modifié (à cause du tracé de la future ligne T4 du Téor), le voici aujourd’hui :Plan actuel du quartier, en conservant la même orientation que celle des 6 photos :
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si le tracé parallèle à l’auto pont existait malgré celui -ci , c’était de mémoire, parce que les poids lourds n’avaient pas le droit de l’emprunter et non pour compliquer ce carrefour.
Effectivement, les autoponts étaient interdits au PL, c’est surement pour cela que la voie traversante a été conservée tout de même. Mais au vu du rond point actuel, cela semblait compliqué (mais peut-être plus fluide aussi).
Laurent
Un « tour » d’horizon complet sur ce rond-point ! Je me souviens bien du toboggan « provisoire ». Aujourd’hui, c’est mieux, attendons maintenant le bus en site propre.
En tous cas, ça rappelle des souvenirs ce pont au dessus ! Je l’avais complétement oublié.