Le développement du quartier Gadeau de Kerville s’est déroulé en deux tranches : Autour de la place Pierre et Marie Curie, de 1950 à 1955 puis, comme nous l’avons déjà exposé, autour de l’école Gadeau de Kerville, à l’emplacement du château Bélliard, de 1955 à 1960.

Nous allons donc nous focaliser aujourd’hui sur la création du quartier Pierre et Marie Curie, avec des avant/après sous différents angles.
Le quartier a vu naitre, en tout premier, les rues Henri Breton et André Poirier, tous deux Sottevillais, militants communistes, morts à Auschwitz :

ANGLE 1

▲ Le long de l’avenue du 14 Juillet, dont on voit à gauche les arbres qui la bordent. Au loin, des maisons en construction. Au premier plan, la dalle de la première maison d’une autre rangée

▲ Sous le même angle aujourd’hui, la rue André Poirier a été percée entre les deux rangées de maisons

ANGLE 2

▲ Les maisons en cours de construction, que l’on voyait par l’arrière sur la vue précédente, sont terminées. On les voit ici en façade, depuis l’avenue du 14 Juillet

▲ Sous le même angle, la rue Henri Breton passe aujourd’hui devant les maisons

ANGLE 3

▲ À l’angle de la place Curie et de la rue Marcelin Berthelot

▲ Le même angle de rues est à peine reconnaissable aujourd’hui, tant les haies ont poussé, et les maisons ont évolué

VUE GÉNÉRALE

▲ En 1950, les anciennes rues de ce quartier rural sont encore présentes. À gauche, les baraquements provisoires servant à loger les sinistrés de la 2nde Guerre-mondiale. Ils ont été démontés au début des années 80. En haut, les fondations des deux premières rangées de maisons vues précédemment.

▲ Sur cette vue d’ensemble du quartier résidentiel d’aujourd’hui, sont représentés les trois angles des avant/après précédents et sont nommées les nouvelles rues, pour se repérer plus facilement. Six immeubles, disposés en arc de cercle, ont été construits en 2008, à l’emplacement des baraquements. La dalle de la place Pierre et Marie Curie, couvre un réservoir de rétention d’eau de pluie.

UN ZOOM POUR PLUS DE DÉTAILS…

▲ Retrouvons notre photo de 1950, pour observer de plus près les fondations des deux rangées initiales de maisons. De part et d’autre, les deux nouvelles rues sont schématisées.
Entourée en rouge, une maison de la rue Collette est remarquable, car elle sera conservée

▲ La maison survivante se retrouve en biais parmi les belles lignes de maisons du quartier, puisque la rue Collette n’existe plus. Elle est aujourd’hui desservie par la rue Césaire Levillain