La « Voie aux Vaches » est devenue la rue Raspail en 1880. Mais cette ancienne dénomination indiquait bien que c’est par ici que les vaches traversaient le bourg pour aller des prairies du bord de Seine jusqu’à la forêt. Cette portion comprise entre la rue Mendès-France et l’avenue du 14 juillet est aujourd’hui nommée avenue Jean Jaurès.
1 / On voit sur la gauche de cette photo prise vers 1925, le mur du Parc des Marettes dont faisait partie l’actuel Bois de la Garenne.
En comparant avec la vue actuelle, on est frappé de voir que tout a changé. Seul le clocher de l’église Notre-Dame de l’Assomption, au loin, est commun aux deux photos.
La rue a été considérablement élargie et la plaine, à droite, a été urbanisée.


2 / En descendant la rue, on arrive au carrefour des actuelles rues Garibaldi, à gauche, et Pierre Mendès-France, à droite.
Ne cherchez pas la rue Garibaldi sur cette deuxième photo d’époque, car elle n’avait pas encore été « redressée » pour former une continuité avec la rue Mendès-France. Elle débouchait plus bas dans la rue Raspail, comme nous l’avons déjà expliqué ici. À gauche, on a seulement le mur du château des Marettes, que la place de l’Hôtel de Ville a remplacé en 1961.
La rue Pierre Mendès-France n’existe que depuis 1991. Auparavant, c’était la rue Hyacinthe Ménagé qui faisait toute la longueur de ce carrefour jusqu’à l’avenue du 14 juillet. Plus tôt encore, elle se nommait chemin de la Chasse, nom très imagé lui aussi…


Vous avez des problèmes pour vous orienter ? Voici le plan du quartier, sur lequel sont représentés les angles de prise de vue des deux avant/après :

Et puis, on peut reprendre les deux photos du dernier avant/après pour les fusionner :

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Bonsoir Laurent, Le lien lire la suite ne fonctionne pas, belle soirée, bisous à vous deux. Frédéric crochet.
Effectivement. Merci pour l’info. Je ne sais pas ce qu’il s’est passé.
Il faut cliquer sur « Accueil » pour retrouver l’article.
Encore bravo pour ces photos de ce quartier de mon enfance.
Deux remarques :
– sur la 1ère photo, il y a un autre point de repère : la basilique de Bonsecours que l’on distingue à droite en haut de la colline. Cette basilique, visible de tout Sotteville, a toujours fait partie du paysage.
– vous évoquez la place de l’Hôtel de ville en 1961. Or l’Hôtel de ville n’a été fonctionnel qu’en 1970 (inauguré en 1971); il serait intéressant de retrouver l’évolution de cet endroit entre 1961 et 1970 (en 1968, on allait refaire le monde dans un bar près de la poste…)