L’emplacement du café Louis Lalande est resté énigmatique, jusqu’à la publication de cette photo il y a quelques mois et la bonne réaction de « Risunsky » qui explique l’endroit repéré dans son commentaire.
Il se trouvait donc rue Béranger, à l’angle de la rue Arthur Duval.
Sur la photo actuelle, on voit que c’est maintenant une maison d’habitation, mais les points communs sont suffisamment flagrants pour certifier qu’il s’agit bien de l’ancien café : fenêtres, briques décoratives, et surtout la porte murée qui reste pourtant bien visible…
Repérons-nous mieux avec cette vue d’ensemble du carrefour et le plan du quartier :
Et mélangeons les deux époques…
► VOIR AUSSI : Tous les articles sur la rue Béranger et sur les commerces
Une petite anecdote : j’ai grandi rue Béranger (plus bas que le tronçon dont on parle ici ; de l’autre côté du Carrefour Béranger). Donc elle s’appelait « Rue Béranger ». C’est ce qu’on lisait sur les panneaux de rue. Puis, au fil des travaux effectués (percement de la rue Goderfroy Cavaignac puis de la rue Célestin Dubois), les panneaux ont été remplacés. La rue est devenue « Pierre-Jean de Béranger » puis « Jean-Pierre Béranger ».
Petit tour sur Google Map : à cet endroit il n’y a plus de panneau, mais ceux qui existent ailleurs dans cette rue mentionnent « Pierre-Jean de Béranger ».
Pierre Jean de Béranger (1780-1847) était un chansonnier pamphlétaire, très connu à son époque, reconnu comme un poète de talent par les intellectuels de son temps et très populaire auprès des chanteurs de rues.
On l’appelait le plus souvent « Béranger », d’où ce nom choisi pour désigner la rue.
Jean-Pierre Béranger (1737-1807) était un historien genevois ayant fait de la politique, mais très peu connu, et ce n’est certainement pas lui que les Conseillers municipaux de Sotteville ont voulu honorer en donnant son nom à une rue de leur ville.
Vous qui connaissez bien les rues auriez vous d’où vient le nom de la rue jean Baptiste Gilbert
Merci
Via Google Map, on peut lire sur une plaque de rue ses dates : 1834-1892.Rien de plus, hélas.
L’absence de réponse juste dans mes recherches Google inciterait à penser qu’il s’agit d’une gloire locale. Il ne fait pas partie de la liste des anciens maires listés dans l’article Sotteville de Wikipédia.
Je ne trouve rien de plus.
Une rue parallèle est la rue Jean Macé. Je me suis dit que la proximité géographique de ces 2 rues dans le plan de Sotteville pouvait peut-être correspondre à une proximité des 2 hommes .
Or il se trouve qu’ils étaient contemporains.Simple coïncidence ?
Voici une petite notice sur Jean Macé
« MACÉ JEAN
(1815-1896)
Publiciste français, qui consacra toute son existence à la vulgarisation pédagogique. Originaire d’une famille prolétarienne, Jean Macé se destine à l’enseignement et débute comme instituteur. À partir de 1848, il est rédacteur à La République et les solutions qu’il propose aux problèmes de l’enseignement sont jugées si modernes que, après le coup d’État du 2-Décembre 1851, il doit quitter Paris. Il se rend en Alsace où il collabore avec l’éditeur Hetzel à diverses revues pédagogiques. En 1864, il fonde le Magasin d’éducation et de récréation et, en 1866, la Ligue française de l’enseignement ; ces deux institutions doivent servir à promouvoir des méthodes nouvelles et à donner les moyens de les mettre en pratique. L’avènement de la IIIe République lui permet enfin de voir ses efforts récompensés et, en 1883, Macé est même nommé sénateur à vie. Il avait publié en 1861 Histoire d’une bouchée de pain, à la fois récit et manuel. »
source : https://www.universalis.fr/encyclopedie/jean-mace/
Jean Baptiste Gilbert était-il aussi un enseignant ou pédagogue ? Rien n’est moins sûr.
Merci pour votre recherche, la mairie aurai elle la réponse ?
Les noms des rues étant décidées en
Conseil municipale
Affaire à suivre
Cette maison, anciennement café a été aussi un pressing ou plutôt blanchisserie dans les années 55/ 60 et plus, mais je ne sais pas combien de temps.